d a n i V I N O
Enoteca "no barrique" – depuis 1989
Votre spécialiste
pour les vins de tradition du Piémont
* des vins élevés en foudres de 1500 à 15000
lt, mais pas en
barriques (neuves)
* des vins dotés d’une âme et d’une histoire,
produits en petite
quantité par des artisans
* des vins authentiques avec une expression de terroir qui
prime
sur la concentration et la couleur
* presque tous nos vignerons n'utilisent ni herbicides ni
pesticides
* presque tous nos vins ont été fermentés avec des levures
naturelles
* des vins pour le plaisir de boire et non pour la dégustation
Liste de prix - Carte des vins
Preisliste
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2021)
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(Barolo 2020)
-Nord du Piémont : les vins des Produttori
di Carema ___________________________________________________
Nos commentaires / coups de coeur et autres
***** Barbacarlo Oltrepo
Pavesee 2002, Lino Maga
Un style de vin qui est en train de disparaitre ! Vivant, droit,
harmonieux, chaud, digeste, d'une palette d'arômes rares. Les
italiens diront "un fuori classe" un vin hors classe. Beaucoup de
vins de Lino Maga font une petite fermentation dans la bouteille. Ce
2002 également. Ce léger "vivace" lui procure un charme fou, une
belle digestibilité et une rusticité sublime.
**** Grumello Valtellina
superiore 2012, Marsetti
Dans le Valtellina en Lombardie, à quelques pas de la frontière
Suisse, le Nebbiolo s'appelle Chiavenasca. Les vignes sont au pied
des hautes montagnes, ce qui procure des températures assez basses,
notamment pendant la nuit. Les Nebbiolo sont donc plutôt élégants
que puissants. Tel que ce Grumello élevé pendant 2 ans dans les
foudres de chênes de Slavonie. On aime l'harmonie, la
subtilité du fruit, la facilité gustative. Bref, un vin très classe
et élégant, avec une belle complexité. Nebbiolo en pureté !
***** Pinot noir 2011,SL
alte Reben Wall. Walkenb. J.B.Becker
En tant qu'amateur de vins élevés dans les vieux foudres, il
n'est pas facile de trouver un Pinot noir qui n'a pas vu la
barrique. En Allemagne, les Riesling sont souvent élevés dans les
foudres de 1000 litres. Ce Pinot de J.B. Becker (domaine dans le
région viticole du Rheingau) passe 2-3 ans dans les vieux foudres de
5000 litres.
C'est un de meilleurs Pinot que j'ai bu jusqu'à présent. Un bouquet
splendide de pureté, très dense en bouche, une grande élégance et
une longue persistance. Flamboyant. Conclusion
: Aucun cépage du monde n'a besoin de barrique.
***** Barolo Tettimorra 2009,
Scarpa
Pour les amateurs de Barolo "vieux style" fins et
élégants, il y a deux références : Le Monprivato de Mauro Mascarello
et le Tettimorra de Scarpa. Le Monprivato ne doit plus être
présenté, par contre le Tettimorra de Scarpa est relativement peu
connu dans le monde du vin. Tant mieux, il reste abordable pour un
vin de cette classe.
Le Tettimorra, un vignoble à La Morra, est élevé 36 mois dans les
foudres et 1 année en bouteille. Rares sont les Barolo d'une couleur
aussi brillante et limpide, d'un bouquet immense, d'une profondeur
de fruit exceptionnelle, d'une masse de tannins fins et nobles. Ce
2009 peut déjà se boire maintenant en l'ouvrant 1 jour avant. Mais
il va durer en tout cas 20 ans !
****(*) Verduno Pelaverga
2010, Massara
Le cépage autochtone nommé
PELAVERGA existe uniquement à Verduno, commune qui est dans le
périmètre de Barolo. Pas étonnant que peu de vignerons produisent ce
vin peu connu à la place de Barolo. Et pourtant : C'est un cépage
exigeant et capricieux comme le Nebbiolo. C'est un vin avec un
tannin très fin et une profondeur de fruit rare. Le nez poivré est
une autre particularité. A l'âge, le Pelaverga peut être confondue
avec un Nebbiolo, sauf que la couleur est plus claire. Une quinzaine
de vignerons idéalistes produisent du Pelaverga. Nous avons gouté
presque tous, mais ce 2010 de Massara est vraiment en dessus des
autres. Il faut dire que 2010 était un millésime fantastique pour ce
cépage exigeant.(21.04.2014)
**** Ghemme Vigna Cavenago
2001, Mirù
Ghemme est un des crus
magnifiques du Piémont du nord, avec le Gattinara, le Lessona, le
Carema pour ne citer que les plus connus.
C'est une région encore
méconnue, heureusement pour nous. Car les prix sont en générale
inférieurs à ceux du Barolo/Barbaresco. Ce Ghemme cru Cavenago est
un vin résolument traditionnel, frais, avec l'alcool mesuré, élégant
avec des tannins fondus. Au sommet en ce moment, un grand plaisir à
table avec une viande mijotée ou des tagliatelle al ragù.
**** Arbois Cuvée Sacha 1996,
Puffeney
Pour les amateurs des vins du Jura, Jacques Puffeney ne doit pas
être présenté. Pas seulement son Vin Jaune est une légende. Cette
"Cuvée Sacha" issu de Chardonnay élevé en foudre pendant presque 5
ans et de Savagnin élevé sous voile est un classique de son genre.
Avec un bon goût de jaune, de la finesse, le parfum d'amandes et de
noix, sublime.
Pour ceux aiment ces vins, je recommande aussi un Jerez Fino/Manzanilla, Amontillado ou Palo Cortado p.ex. de Barbadillo,
La Gitana, Lustau,
Bodegas Tradiciòn
(20.08.2013)
A ne pas oublier le Trousseau Cuvée Les Bérangères de
Puffeney, un rouge d'une robe très claire, d'une juste harmonie et
d'une facilité gustative rare.
**** Vermentino di Gallura
Karagnanj 2010, Tondini
Depuis notre passion pour le cépage Vermentino, nous avons bu
beaucoup de bouteilles de différents producteurs. En Sardaigne, comme
partout ailleurs, c'est uniquement le nom du domaine qui garantit le
plaisir. Pour le Vermentino, nous citons entre autres la Cantina di
Gallura, Salvatore Mura, Cantina Pala ou Tondini. Ce dernier produit
le cru Karagnanj. Le 2010 est époustouflant, d'une classe sublime,
avec une parfaite gestion de saveurs, de rondeur et de race. Et quel
parfum délicat de résine et de pins !
**** Barolo Vigna Rionda
Riserva
2001, Anselma Giacomo
Le Ristorante Italia à Serralunga est une de mes étapes obligatoires
dans les Langhe. L'accueil est sympa, la cuisine est savoureuse et
classique, notamment les Anitpasti et les viandes mijotés. Les vins
de base, Dolcetto-Barbera-Nebbiolo-Barolo, sont rustiques et
nullement rabotés. Mais une fois à table, il ne faut en aucun cas
louper la Riserva Vigna Rionda. En principe, ils n'ont
que le dernier millésime en stock. En ce moment, ce sera le 2005 ou
le 2006.
J'ai de la chance d'avoir encore quelques 2001 en cave. C'est un
Barolo classique, dense, épicé avec une texture à la fois concentrée
et soyeuse. Les tannins sont omniprésents et fondus. C'est une
magnifique expression de Barolo style traditionnel d'un millésime
très équilibré. Il sera à son apogée d'ici 2-3 ans.
***** Barolo Monvigliero
2008, Comm.Burlotto
A l’aspect on est très étonné car ce Barolo n’a pour ainsi dire pas
de couleur. Mais autant la teinte est légère et discrète, autant le
nez est saisissant : il happe littéralement le dégustateur, qui se
voit immédiatement submergé par une sincère émotion tant le parfum
est beau et incroyablement noble : nuances de rose ancienne, de
fleurs séchées, de quinine, de poivre fin, de pamplemousse et de
grenade. C’est magique, il est extrêmement rare d’avoir une telle
complexité aromatique sur un grand vin rouge jeune. L’émotion est
palpable et on sourit d’hébétement en le humant, tant c’est beau. En
bouche le plaisir ne faiblit pas et on a littéralement la sensation
de
boire des fleurs, le tout avec une sensation de velours fabuleuse.
La finale est à la fois interminable et en même temps d’une réserve
touchante, qui indique que si le vin est déjà génial, son potentiel
de garde devrait être important. A l’aération, il évolue sur une
nuance de truffe noire saisissante de justesse, que nous n’avons
peut-être même jamais sentie avec autant de définition dans un vin
rouge. Un
vin extraordinaire,
peut-être notre plus grande émotion sur un vin rouge jeune à ce jour.
(notice de dégustation de
www.vin-terre-net.com /
octobre 2012)
***** Barolo Monprivato 2000,
Mascarello G.
Le vin affiche une robe
typique des grands Barolos classiques à savoir peu foncée mais
brillante et lumineuse, tirant sur un orangé-marron intense. Se
combinent des parfums d'ambre, de truffe, de liqueur d'orange, de
tabac brun, de balsamique, avec un soupçon d'abricot (haute
maturité). Ce bouquet ne fera que prendre de l'ampleur après
l’ouverture de la bouteille. On notera que pour un millésime chaud,
ce vin arrive à contenir le soleil de l'année avec une précision
étonnante, sans débordement d'alcool, comme si la macération et
l'élevage longs en foudre avaient réussi à calmer la puissance.
La bouche est un archétype de Barolo traditionnel dans ce qu'il peut
offrir de plus beau en terme de pureté, de raffinement, de
dépouillement et simultanément de densité et puissance de saveur.
L'expression force tranquille prend tout son sens. Les tanins sont
littéralement parfaits, c'est dire présents et sensibles mais en
même temps ils se fondent à merveille dans la texture et le corps du
vin : toute la grandeur du nebbiolo est là. La finale est
extrêmement longue. Une grande bouteille, encore loin de sa fin de
vie !
(notice de dégustation de notre ami Nicolas Herbin
/ 16.10.2012)
***** Amarone della Valpolicella classico 1978, Bertani
L'Amarone est
issu de cépages Corvinia, Rondinella, Molinara. Les plus fameux
vignerons sont Quintarelli (traditionnel) et Dal Forno (assez
moderne). Mon vigneron préféré reste Bertani. Le 78 le confirme.
Dans le nez il est exceptionnelle, une corbeille de fruits séchés,
d'une pureté incroyable. Dans la bouche, il est dense, racé,
concentré mais pas du tout compoté. Au contraire, élégant comme des
dentelles. Un rêve d'Amarone. Ce vin pourra tenir encore pendant
environ 20 ans !!
(*) Guido Brivio, Tessin
Brivio est
une star parmi les vignerons du Tessin. Je ne connaissais pas ces
vins. Souvent, les vins de stars ne sont pas de mon goût.
Confirmation dans un restaurant de Fribourg. Le Merlot blanc à
l'apéro était plat, sans expression, bref, très ennuyeux. Le Merlot
rouge est un vin épais, confituré, défiguré par le bois. Incroyable
qu'on puisse encore faire de ces vins maquillé par des interventions
œnologiques.
****(*) Barbera d'Alba 2006, Giovanni Conterno
Ouverture sur
la menthe poivrée, réglisse, cendre froide, viande crue, violette.
Le vin évolue sur la pêche et la pastèque, comme les grands Barolo.
Bouche aux tanins parfaits, complètement intégrés à la texture, il
déroule une rondeur incroyable sans aucune brutalité, longueur
fantastique pour une barbera et finale en queue de paon. Je n'ai
jamais bu une barbera comme ça, et ce vin achève de me convaincre
qu'une grande barbera ne doit pas nécessairement être travaillée en
fût, qui plus est neuf. Autre chose notable, je trouve ce vin
complètement "Serralunga" dans l'expression, le côté opulent mais
posé, paternaliste, force tranquille.
(notice de dégustation de notre ami Nicolas Herbin 26.07.2010)
* Barolo Rocche del'Annunziata 1999, Rocche Costamagna
Pour les vins qui sentent le bois - la barrique neuve, la revue
Merum n'accorde aucune étoile mais un castor ! Ce cru d'un
domaine réputé mérite absolument cette "distinction". Le bois très
mal intégré, les tannins du bois désagréables et un fruit déjà à
maturité. Un domaine à oublier dans le registre des producteurs de
vin traditionnel.
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